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#10:Denise Sin Blima - Season 2, Episode 10 - Talent is Everywhere!

About the Episode:

Meet Denise Sin Blima, MCC ICF Professional Coach, certified supervisor, and pedagogical lead at Activision Coaching Institute.

In this special Coaching Week episode, Denise shares her deep insights into the coaching profession—from defining what coaching truly is, to clarifying its differences with therapy and mentoring. She also discusses the importance of supervision for coaches, how HR professionals are integrating coaching into their roles, and why coaching is now seen as a powerful tool for performance and personal development.

Talent is Everywhere is a podcast for people leaders and HR teams who are passionate about education in the workplace to develop all workers.We explore ideas on how to keep talent and how to develop talent in order to create the virtuous circle that builds strong businesses.We’ll interview leaders to hear their experiences of how they invested in people.
Hosted by Sylvie Milverton.

Transcript

Denise Sin Blima
De même qu’on suggère souvent au coach d’avoir ce qu’on appelle nettoyer ses lunettes, c’est à dire d’avoir fait aussi un travail sur soi. Tu vois, quand tu accompagne les autres, c’est quand même important que tu travail sur toi.

Sylvie Milverton
Hi, I’m Sylvie Milverton, CEO of Lynx Educate. This is Talent is Everywhere. We are here to talk about how to keep talent and how to develop talent in order to build a strong business. We’ll interview leaders to hear their best experiences of how they invested in people.

Bonjour, aujourd’hui notre invité c’est Denise Sin Blima, qui est coach certifié MCC. Par le ICF qui est le international coaching Federation de France et aussi superviseur et également elle est responsable pédagogique, coaching d’une école de coaching qui s’appelle activision coaching Institute.

Ah, Good afternoon.

Denise Sin Blima
Merci Sylvie, très heureuse d’être avec toi aujourd’hui

Sylvie Milverton
Et cette semaine de la international coaching week. Et donc ça tombe très bien. Notre intervention. Et notre discussion et

Denise Sin Blima
ben, voilà. Je suis ravie, effectivement d’être d’intervenir dans le cadre de cette coaching week qui a lieu tous les ans. Donc cette année, du huit au au 12 mai, avec beaucoup des vêtements organisés de façon internationale par justement ICF international coaching fédération

Sylvie Milverton
Super. Et donc, en fait, peut être, on commence par le début qui est peut être un peu évident pour tout le monde, tout le monde, mais pas forcément évident.

On parle beaucoup du. Coaching, tout le monde peut se dire coach, on parle de il y a plein de mots et plein de choses, mais quand même, il y a le ICF, c’est quelque chose, une fédération de coaching. Donc toi, comment tu comprends? Qu’est ce qui est le coaching et un coach? Et quel est ton métier à expliquer quelle est quelle est cette différence?

Denise Sin Blima
Ok, écoute, alors déjà peut être ce que tu fais référence à ICF. Donc ce qui est important, c’est toi, c’est on est quand même dans quelque chose qui est assez jeune ICF. C’était 30 ans cette année. Donc c’est quand même un grand événement et y en même temps, 30 ans dans un métier, ce n’est pas très ancien.

Donc ICF, c’est la plus ancienne et la plus grande fédération de coach dans le monde qui rassemble à peu près 60 zéro coaches dans le monde dans 140 pays à peu près. Et donc ce métier est un métier assez jeune. Qui souvent est, est ce qu’on appelle autor réguler. C’est à dire que finalement, comme tu le disais, tout le monde peut se dire coach.

Et donc il est important de pouvoir se référer, notamment quand es clients à des coachs qui sont vraiment formés, qui sont adhérents à des fédérations. Pour garantir une déontologie, un professionnalisme. Donc quand on parle du coaching, on a tendance en fait ilf définis ça de façon assez large pour ISF, si tu veux, c’est une, c’est un processus qui a lieu entre un coach, donc et son client pour atteindre des objectifs qui seront définis au moment de la première rencontre et dont le but est souvent de maximiser le potentiel de la personne.

Toi et quand tu disais les différences, on a souvent tendance à dire qu’il y a une différence entre le conseil et le coaching, c’est que le conseil on donne en fait des solutions. On fait des recommandations à son client alors qu’en coaching, en fait, on l’aide à trouver ses propres solutions et.

Sylvie Milverton
Est ce que c’est souvent axé plutôt sur le développement.

Personnel ou professionnel, ou ça peut aussi, on peut être coaché sur une situation ou sur un problème stratégique ou c’est plutôt le développement de la personne.

Denise Sin Blima
Alors en fait, c’est un peu, c’est un peu tout ça, c’est à dire qu’il y a du coaching professionnel. Donc qui intervient dans le cadre des organisations des entreprises.

Et là on va être sur des sujets. Ce sont souvent des managers qui sont accompagnés, mais pas seulement on peut accompagner des équipes. On peut accompagner tout type de collaborateurs sur des thématiques qui peuvent être très spécifiques, justement toi. C’est des objectifs que c’est. Si sa séance et on va travailler sur, par exemple, une difficulté à prendre la parole en public, une difficulté en fait à gérer des conflits quand on est manager, une prise de poste de chef de projet ou de manager.

Et puis tu y a aussi des coachs qui interviennent sur des sujets plus on va dire, coaching de vie. Difficulté relationnelle dans un couple avec des enfants avec les mêmes mécaniques. Si tu veux que le coaching, c’est à dire faire trouver leurs ressources et leurs solutions. Aux personnes. Et là, l’écueil à éviter, c’est de ne pas tomber dans la psychothérapie parce que c’est un autre métier.

Et le coach ne travaille pas sur le passé et se réparer ou soigné, mais véritablement sur partir d’une situation qui pose problème et d’aller vers le futur pour essayer de trouver des options.

Sylvie Milverton
Et par ça, c’est intéressant. Et donc, par exemple, la différence avec la psychologie au psychothérapie, ce serait par exemple, pour le cas, de prendre la parole en public.

Et quelle serait la différence. Donc, au lieu de chercher pourquoi on a peur, ce serait plus de pratiquer comment faire. C’est ça.

Denise Sin Blima
Alors super question. Merci Sylvie. Parce qu’en fait tout sujet, on pourrait se dire ce traiter dans différents espaces. Tu vois prise de parole en public quand on va le traiter en coaching, ça va être en fait identifier ces blocages en fait toi et comprendre en fait comment les dépasser.

Aujourd’hui, de façon à tester d’autres façons de faire moi. Par exemple, j’ai coaché une personne qui avait vraiment mais hyper peur de prendre la parole en public à tel point qu’elle en était presque malade, en fait la veille, parce qu’en fait, quand j’ai travaillé avec elle en disant mais qu’est ce qui se passe?

Qu’est ce que tu dis? Comment ça se passe chez toi? Mais en fait, moi. Tellement peur que si je dise une bêtise, on va me trouver incompétent. J’ai l’impression que les gens qui sont là, ils sont, je les vois comme des monstres qui vont me manger. Évidemment si elle les voient comme des monstres qui vont me manger, on ne va pas prendre la part qu’on a travaillé sur mais t’es sûr les gens dans une scène, ils sont là pour te manger.

Non, pas vraiment. Ils vont vraiment. Et donc on a un petit peu, tu vois détricoter le film qu’elle se faisait. Si on va du côté psychologue, en fait, on va plutôt regarder ce qui a pu se passer de dramatisant comme événement dans le passé qui fait qu’aujourd’hui la personne est bloquée. Et donc on va essayer de réparer les traumas passés.

Voilà, c’est souvent la frontière que l’on fait entre ces ces deux espaces

Sylvie Milverton
et c’est possible d’être coaché et trouvé. Par exemple, dans cet exemple, on arrive à prendre la parole, même si on a laissé, on va dire les monstres ou les peurs ou le traumatisme du passé, alors ça dépend.

Denise Sin Blima
Il n’y a pas de solution unique.

Il n’y pas pas de situation unique qui peut se faire que la personne en fait, en travaillant en coaching, découvre qu’il y a quelque chose du passé qui la gêne suffisamment pour qu’elle décide d’aller faire un travail en plus ou en parallèle avec un psychologue. Et du coup, il nous arrive d’accompagner en coaching sur des problématiques souvent ou à professionnelles opérationnelles, des gens qui vont aussi travailler en psychothérapie et sujet de façon plus profonde.

Mais ce n’est pas une obligation, ça va dépendre.

Sylvie Milverton
C’est intéressant. Et je crois que quand je pense à mon cas à moi maintenant, je suis fondatrice d’une boîte en tout est nouveau pour moi et j’apprends plein de choses. Et c’est vrai que des fois je fais appel à des coachs pour et sur des sujets assez précis, comment faire des levées de fond?

Comment gérer une équipe, comment gérer le stress de celui là? Et puis, à part j’ai une psychologue ou je gère d’autres sujets qui. Il y a un lien, bien sûr, parce que je suis la même personne mais peut être, ce n’est pas les mêmes, ce n’est pas les mêmes sujets n’a pas la même façon de travailler. C’est ça.

Ce n’est pas le même ou ça peut être le même sujet, mais on

Denise Sin Blima
ne va pas travailler les mêmes leviers. En fait,

Sylvie Milverton
voilà et comment est ce que tout ça? Donc on a parlé aussi de supervision, qui est encore un troisième, un troisième chantier. Donc, quelle est cette différence encore? Alors

Denise Sin Blima
là la supervision. On rentre dans un autre cadre qui est qu’en fait la supervision, on travaille sur son identité professionnelle, son positionnement quand on est un professionnel qui accompagne en.

Des individus, des équipes ou des organisations, c’est à dire que clairement la supervision s’adresse en fait à des psychologues, à des coachs, à des travailleurs médico sociaux, pour travailler justement sur ce qui se passe pour eux. Dans la relation d’accompagnement si tu veux, quand tu accompagne des personnes, des fois tu prends aussi sur toi des choses qui sont très émotionnelles, des difficultés que sont rencontrées par les personnes.

Tu vois pas plus de travailleurs médico sociaux qui sont confrontés à la souffrance des patients qu’ils accompagnent à la mort, à des choses comme ça. Il leur faut des espaces pour se. Un peut se nettoyer, prendre du recul sur tout ça parce que sinon ils prennent tout sur eux. Ils arrivent chez eux. Ils sont toi complètement débordés par tout ce cas.

Et du coup, ça s’adresse aussi au coach. C’est l’espace ou tu vas venir dire bah, voilà dans mon, en tant que coach avec mon client, il y a un truc qui se passe. Façon compliquée. Pour moi, ça me met en colère. Il m’a raconté des choses. Ça m’a touché. J’ai eu l’impression de revivre quelque chose qui me concernait ou est ce qu’on va poser ça.

Eh bien justement avec un superviseur pour pouvoir se nettoyer, se réal, aligner et revenir en fait auprès de son client un petit peu ouvert et et complètement le neutre par rapport à tout ce qui vit. Tu vois?

Sylvie Milverton
Et est ce que tous les coachs tu penses suivent une supervision comme ça, parce que je peux imaginer que souvent on s’oublie soi, même en fait ça tous, non?

On oublie de se de sur

Denise Sin Blima
alors ça aussi. C’est assez pertinent parce qu’en fait, si tu veux tout, tout coach professionnel qui le fait, qui fait ce métier avec une avec une exigence et un professionnalisme se doit d’être supervisé, je ne dirais pas que c’est une. Obligation qui est inscrite effectivement dans les codes de déontologie, mais c’est une forte invitation recommandation, de même qu’on suggère souvent au coach d’avoir ce qu’on appelle nettoyer ses lunettes, c’est à dire d’avoir fait aussi un travail sur soi.

Tu vois quand accompagne les autres, il est quand même important que tu es travaillé sur toi. Malheureusement, il y a des coachs qui ne sont pas supervisés et ça, c’est vraiment une vraie problématique. Heureusement dans les entreprises de plus en plus, on est conscients de la nécessité de faire travailler des coachs qui ont une pratique professionnelle.

Et moi, je vois, tu vois, ça fait exer ce métier depuis 20 ans, j’ai vu les choses évoluer. Et la connaissance de ce métier aussi évolué. Et par exemple, nos premiers prescripteurs, c’est les ressources humaines. Souvent, je vois dans les appels d’offres des gens qui disent est ce que vous êtes supervisé, voire même parfois qui demande des attestations, des superviseurs.

Donc, je pense que le milieu est assez conscient mais client de la nécessité que les coachs soient accompagnées eux mêmes

Sylvie Milverton
et parlant des RH. Je suppose qu’il y a beaucoup de RH qui écoutent ce podcast et qui s’intéresse beaucoup à ce sujet. Donc je suppose qu’il y a une peut être dans le métier de RH.

Il y a déjà cette partie. Cette partie de coaching est ce qu’il y en a beaucoup qui sont formés aussi en tant que coach ou c’est peut être une. Évolution de carrière qu’on trouve souvent chez les chez les

Denise Sin Blima
alors il y a différentes étapes. On va dire moi ce que j’observe. Donc tu as cité que j’étais responsable pédagogique d’une école de coaching.

Donc, dans les personnes que nous formons, il y a une forte proportion de. Personnes des ressources humaines, pas que, bien sûr, heureusement, et des personnes, des ressources humaines qui se forment, et d’ailleurs, on a fait des programmes spécifiques dans certaines boîtes pour former des RH et des dr. RH se forment souvent pour enrichir leur palais RH parce qu’effectivement eux mêmes ont accompagné des collaborateurs et des équipes tout le temps.

Tu vois donc cette posture qui est de pas toujours donner la solution. Mais d’inviter la personne à se connecter à ses propres ressources est intéressante pour eux. Et puis parmi eux, il y en a un certain nombre qui soient adorent et finissent par dire, mais moi, c’est ce métier que je veux faire, soit en deuxième partie de carrière, deviennent également coach.

Toi. Donc on a effectivement parmi les gens qui sont coach aujourd’hui, un certain nombre d’entre eux qui ont une première carrière dans les ressources

Sylvie Milverton
humaines.

Denise Sin Blima
Et

Sylvie Milverton
je suppose que vous travaillez de très proche avec les garage. Donc, quelles sont, je ne sais pas, des exemples qui arrivent en entreprise ou on est ou on est, on est chercher pour accompagner des collaborateurs qui sont peut être différents ou des moments ou un coach est pertinent.

Denise Sin Blima
Alors là, tu veux dire, quand les drr RH prennent des demandes à des coachings pour des collaborateurs, pas forcément pour eux en fait, pour des collaborateurs. Alors des sujets, comme je t’avais déjà indiqué moi, ce que je convois, c’est que de plus en plus, si dieu, c’est assez rigolo l’évolution de ce métier et d’ailleurs ceux qui sont coach et peut être qui entend ce podcast.

Et c’est certains qui sont peut être assez seniors pour s’en rappeler, il y a. Un certain nombre d’années, on va dire plus de 10 ans. C’était pas bon signe d’être coaché parce qu’en fait, on associée le coaching, la personne qui est ée à un problème. Donc si on lui donne un coaching, c’est vraiment pour dernière ressource.

Dernière option. Si ça ne marche pas, en gros, il va prendre la porte. Donc les gens le disaient pas trop. Et puis, heureusement, en fait, on est beaucoup plus maintenant dans le fait l’effet booster du coaching et de plus en plus, les services RH formation utilisent le coaching pour justement booster. En fait une prise de poste, par exemple, tu as pour aider des gens à réussir dans des nouveaux projets, des nouveaux défis et ça devient presque.

Et j’ai des clients, des entreprises ou les gens se bagar presque pour être coaché. Tu vois, c’est à dire ça devient un peu un signe de distinction de reconnaissance de l’entreprise. C’est à la voiture de fonctions est à le coaching. Avec

Sylvie Milverton
quoi? C’est intéressant, je me demande pourquoi ce changement peut être oui.

Maintenant on voit peut être, on voit des athlètes ou on voit, je ne sais pas dans la presse, les gens qui sont high performing et donc peut être, c’est ça qu’on cherche.

Denise Sin Blima
Alors je pense aussi que si tu veux puisqu’on revient à ICF, puisque moi c’est quand même ma fédération. ICF a fait beaucoup d’enquêtes qui sont mandatés régulièrement par price, Waterhouse Cooper et qui, en fait, a demande aux entreprises comment vous utilisez le coaching, à quel est le roi, à quoi ça vous sert et etc.

Et donc, de plus en plus, on a quand même des indicateurs, des marqueurs qui montrent qu’en fait le coaching, ça marche. C’est un booster pour les personnes. C’est un booster de performance. Il y a ça. Et puis aussi, tu parlais tout à l’heure de développement, la jeune génération en fait et très avide de ce que l’entreprise fait pour son développement.

Attend de l’entreprise que l’entreprise les développe. Et donc le coaching est un des outils qui le permet, tu vois la formation et aussi le

Sylvie Milverton
coaching. Qu’est ce que vous pensez? Parce que souvent on pense du coaching, vraiment pour des gens seigneurs ou prises de poste ou pour des des managers, mais comment est ce que ça peut marcher aussi pour les.

Oui, les personnes plus en début de carrière ou qui sont même pas comment on dit c en français, individual contribu qui essayent de chercher autre chose. Comment est ce que le coaching peut marcher pour eux? En

Denise Sin Blima
fait, si tu veux le coaching, ça marche pour tout le monde. Ce qui se passe surtout c’est comment ça?

Il faut définir un objectif. Un objectif, c’est à dire qu’est ce que tu veux améliorer? Ce sur quoi tu veux progresser. Donc à toi un cas, ça qui arrive dans une fonction ou qui arrive dans une entreprise, ça peut être aussi lui permettre assez rapidement de trouver sa place. C’est de comprendre effectivement quelle est sa place et quelle est sa contribution possible.

Ça peut être aussi lui permettre de faire un changement culturel. Tu sais, des fois quand tu arrives dans une boîte, tu as quitter une ancienne boîte qui fonctionnait d’une certaine façon. Tu arrives dans une autre entreprise. Ce n’est pas les mêmes codes. Tu as besoin à la fois de faire un peu, on va dire le deuil de l’ancienne et puis de repartir dans un nouveau poste.

Les équipes aussi toi, on parle de personnes, mais on parle aussi. On peut accompagner des équipes et notamment des équipes nouvelles qui se créent. Ou tout le monde doit trouver sa place. Tout le monde doit adhérer à la même mission. Comment en fait, on va travailler ensemble. Tout ça peut être accéléré par un travail de coaching.

Il faut savoir qu’un travail de coaching, ça peut être quelques semaines maximum, quelques mois. C’est quand même des processus qui vont assez vite. Tu

Sylvie Milverton
vois? D’accord. Et donc ce n’est pas, c’est quelque chose d’assez concret. Donc comment est ce que ça marche? Par exemple, le coaching en est en groupe en équipe.

Disons que c’est quelque chose de six semaines, ce sont des sessions. Tout le monde est ensemble. Si c’est cinq, six personnes, ils sont autour d’une table. Il y a des. Il y a des comment est ce que ça se passe,

Denise Sin Blima
alors ça va dépendre des pratiques des uns et des autres, mais en fait autour d’une table ou pas d’une table, mais en tout cas ensemble, ça c’est important.

Le manager et ses collaborateurs avec un coach avec aussi des objectifs qui ont défini qu’est ce qu’on veut atteindre en fait et derrière, alors ça dépend des coachs. Mais il y a toujours une base déjà de questionnement si tu veux et d’aller chercher, évidemment les valeurs, ce qui rassemble les gens.

Que chacun puisse s’exprimer et puis qu’il puisse arriver en fait à définir des choses qui sont communes. Tu vois des valeurs communes, des munitions communes se mettre d’accord sur des fonctionnements. Souvent, si tu veux le coach à la fois, il facilite, il fait il porte aussi un regard extérieur. Nous, souvent, les coachs, on propose aux personnes de les observer dans leur fonctionnement.

Et d’ailleurs de leur faire des feedback sur ce qu’on observe pour que derrière ils puissent prendre conscience de la façon dont ça se passait. Un mot importance. Tu veux dans le référentiel qui est le nôtre? Il y a huit compétences dans le référentiel DC. C’est susciter des prises de conscience. C’est à dire que l’essentiel, c’est de à quel moment on va aider les gens à prendre conscience de ce qui se passe.

Parce que quand tu as pris conscience, tu peux. Imaginez d’autres façons de faire tant que tu n’es pas conscient de ce qui se passe, tu reproduit en permanence quelque chose que tu faisais. Si tu prends conscience de ce que tu fais et de l’impact que ça qui n’est pas celui que tu veux, alors tu peux décider de faire autrement.

Sylvie Milverton
Et donc c’est en fait en parle en fait, c’est beaucoup de, c’est de parler ensemble, c’est de s’exprimer, écouter l’autre et comprendre quel est l’objectif. Alors il

Denise Sin Blima
y a beaucoup d’ effectivement de reformulation de questionnements. Il y a aussi des utilisations d’outils métaphoriques. Tu vois, tu peux travailler à base de photos aussi à base d’activité, faire faire en fait faire réaliser à une équipe toi une tour en papier pour voir comment ils fonctionnent et les amener en fait à regarder.

Mais qu’est ce que qu’est ce qui a marché? Parce que vous avez fait de quoi vous êtes fier, de quoi vous êtes pas fier. Qu’est-ce que en quoi ça ressemble à ce que vous faites d’habitude? Toi. Et donc moi, j’ai des quand je fais des activités comme ça avec les équipes, il y a des équipes qui me disent en fait, on se rend compte qu’on a fait comme d’habitude en ça.

On n’a pas pris le temps de se poser. On n’a pas pris le temps de réfléchir. On est parti directement dans l’action. Et d’ailleurs, c’est pour ça que finalement on n’est pas très content du résultat. En fait, ce qu’il faudrait vraiment qu’on arrive à faire, c’est se poser, ok, ils prennent conscience de ça.

Alors vous allez faire ça. Comment concrètement? Comment vous allez faire. Et puis comme on les accompagne sur la durée, la fois prochaine, on regarde ce ce qui s’est passé vraiment est ce qu’ils ont réussi. Qu’est ce qu’a marché qu’est ce qui n’a pas marché? Qu’est ce qu’il faut modifier toi? C’est un processus comme ça qui se met en place parce que le changement ne suffit pas d’avoir pris conscience les bonnes habitudes, il faut aussi les ancrer dans le temps, tu vois en

Sylvie Milverton
temps.

Et donc pour revenir à lcf. Et donc je suppose qu’il y est tout, un pas une méthodologie ou un tour de ressources que les que les coachs peuvent. Utilisé aux sources pour alors

Denise Sin Blima
en fait, si tu veux quand tu es pour ICF, il y a donc une déontologie. Il y a un référentiel de huit compétences parce que si tu veux, comme c’est un métier comme dans tout métier, un référentiel de compétence qui permet à la fois de former les gens.

Et puis ensuite de les évaluer, de savoir si, effectivement, ils sont leur parti qui est conformes au référentiel. Donc, dans les compétences, tu as effectivement à l’écoute active. Tu as suscité des prises de conscience à la présence à créé un climat de confiance et de sécurité, etc. Ça c’était, on va dire, la colonne vertébrale, le squelette.

Après, dans les écoles de formation, il y a différentes, on va dire obédience, différentes écoles. Et donc, à partir de ce référentiel, chacun en fait, ajoute des outils qui sont issus de l’analyse systémique, de la sociologie des organisations de l’analyse transactionnelle de la pnl. En fait, on vient aussi de s’inspirer.

Tu vois? D’autres, comment dirais je d’autres disciplines qui permettent de travailler sur l’accompagnement. Et ça, c’est un peu propre à chaque école,

Sylvie Milverton
tu vois? Et si quelqu’un cherche un coach, quel est ton ton avis? D’interviewer deux ou trois et chercher leur façon de faire. Quel est

Denise Sin Blima
oui? Alors tout à fait moi déjà, j’ai une recommandation forcément, je vais prêcher pour ma paroisse, c’est d’aller ici, cf.

En fait que ça soit donc au niveau monde et après, dans chacun des pays, a met à disposition du public un annuaire de coach en fait qui sont adhérents à ICF et qui sont formés. En fait, puisque pour adhérer à ISF, il faut être formé au coaching. Si t’es pas formé au coaching, tu ne peux pas adhérer tu toi, tu dois donner ton diplôme, etc.

Donc c’est déjà regardé un peu toi au niveau des profils de ses coachs et oui, d’aller en rencontrer deux ou trois parce que au delà de la bonne formation et du parcours du background aussi de la personne, parce qu’en fait, certains ont été managers avant, d’autres ont été deviennent du monde du théâtre du monde, du jeu, du juridique.

Ça peut dépendre, tu vois? Et puis il y a aussi le fitte. Quand même c’est un métier. Enfin, toi, c’est un contact, c’est de l’ interpersonnelle. C’est un peu comme ram si ou un médecin en rencontre un ou deux, puis tu te dis bas, celui là, il me correspond. Je me sens bien avec lui

Sylvie Milverton
et si et si quelqu’un voudrait devenir coach, quel serait ta recommandation?

Denise Sin Blima
Là toujours pareil. C’est d’abord parce que là aussi, il y a beaucoup de coach et des gens qui se discutent. Il y a aussi beaucoup d’écoles qui font beaucoup de choses plus ou moins professionnelles. On va dire, et surtout plus ou moins longue. Tu vois, des fois tu vois des coachs, des formations devenir coach en trois jours.

Ça, je ne devient pas coach en trois jours. C’est une formation longue quand même le coaching de plusieurs mois, c’est pareil. Moi, je recommande toi. Quand j’étais présidente, forcément dit sa France, les gens me demandaient. Je disais bah. Regardez déjà, les écoles sont référencés par ecf prenaient quand même une école qui est référencée par ecf de préférence ou en tout cas par une instance professionnelle avec un label de qualité.

Tu vois en France, on a Callie, on a des choses comme ça qui, quand même, permettent de s’assurer de la qualité du

Sylvie Milverton
prestataire. Et ça, c’est bien. Et puis pour toi, quel est le? Je ne sais pas pourquoi tu as choisi ce métier et quel est là depuis quelque beaucoup d’années que tu l’as fait? Je pense que c’est très satisfaisant pour beaucoup de raisons, mais peut être, tu peux nous raconter un peu ta vision et qu’est ce que c’était ton expérience personnelle d’avoir vécu ça?

Denise Sin Blima
Alors oui, merci. En fait, comme beaucoup de coaches, moi, j’ai eu une première vie professionnelle à la plupart d’entre nous. En fait, on a d’abord été. Manager dans une entreprise ou pas manager, mais en tout cas, on a vécu dans une entreprise. C’était mon cas. Moi, j’étais directrice commerciale et marketing dans une start up informatique.

Et donc rapidement, je manage des équipes et en fait rapidement ce qui m’a intéressé. C’est l’aspect humain que j’ai découvert en fait, un peu comme ça. Moi, j’étais dans une start up, il n’y avait pas d RH. Et donc on se débrouillait un peu les uns les autres. Et puis quand j’ai eu envie de changer de métier au bout de 10 ans, si tu veux, j’ai eu envie de changer de métier.

Comme beaucoup, j’ai. Était alors on n’appelait pas ça. Coaching, mais j’ai été accompagné dans un bilan de compétence. Tu vois un genre de choses et j’ai découvert que tiens accompagné des personnes à savoir ce qu’ils voulaient atteindre des objectifs. C’était un métier, ça m’a plu, mais c’est pas tout de suite ce que j’ai voulu faire et j’ai commencé à faire du conseil.

J’ai rencontré des coachs, parler avec des coachs et je me suis, mais ce métier est formidable. Puis après, je me suis formé et je continue à trouver que ce métier est formidable parce que si tu veux, quand on est, quelqu’un a tout d’un coup débloqué quelque chose qu’il a bloqué pendant tant de temps et à partir vers autre chose et justement se connecter à sa pleine puissance.

C’est hyper gratifiant, au moins un peu l’impression d’avoir servi à quelque chose.

Sylvie Milverton
Ah, c’est super énormément. Je sais que les coachs qui m’ont qui m’accompagne et qui m’ont accompagné maintenant dans ce nouveau métier, vraiment ça? Oui, je pense l’impact et comment ça m’a aidé vraiment. On est reconnaissant et bon pour terminer, peut être, tu peux nous parler un peu de la international coaching week.

Qu’est ce qui va se passer et ou est ce que les personnes peuvent chercher les événements.

Denise Sin Blima
Alors écoute, parce que, comme il y en a dans tous les pays, en France, il y en a dans toutes les régions. Donc il y a beaucoup de choses. Ce qui est sûr, c’est qu’il en allant sur les sites, en fait soit des chapitres locaux, en fait, à toi, au pays, soit du site international, on va trouver tout le programme.

Donc, il y a des démonstrations qui sont proposées. Il y a des flash coaching. On appelle flash coaching en fait la possibilité de se faire er pendant une vingtaine de minutes sur un sujet pour découvrir ce que c’est que le coaching tu vas avant s’embarquer dans du coaching. Donc beaucoup de choses qui sont faites justement pour faire connaître le coaching et le rendre accessible.

Et j’ai même, en fait, je connais même des entreprises. Qui le font en interne, en fait, qui ont des coachs et qui en fait en profitent pour faire des événements autour du coaching. Donc les sites, c’est coach, fédération, point org pour le site international ou coach, c’est pas coach, c’est ce que moi c’est coaching fédération, point org ou coaching fédération point FR pour trouver toute la programmation autour de la coaching week.

Sylvie Milverton
Super. Merci beaucoup. On va mettre les liens dans les show notes et merci beaucoup. On a pris beaucoup de choses et on est inspiré et merci beaucoup pour la podcast et

Denise Sin Blima
merci Sylvie pour cette invitation.

Sylvie Milverton
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